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Obernai Éducation canine : une balade urbaine sous le soleil de la bienveillance

Par Mélanie

Nos stagiaires en éducation canine sont mis à l’honneur dans le journal Les Dernières Nouvelles d’Alsace !

Dans le cadre du module d’éducation canine en séances collectives, nos futurs éducateurs comportementalistes ont pu mettre en pratique les techniques enseignées par leur formatrice, Béatrice Meissner.

Retour sur la balade éducative, organisée par Valérie Schaeffer Peter et Marjolaine Von Moegen, qui a eu lieu ce week-end à Obernai.

Voici l’Article paru dans l’édition du 31 mai 2021.
Crédit photo : Photo DNA / David Geiss 

 

Pas besoin de montrer les crocs, suffit de tendre la patte. Un positivisme qui guidait ce dimanche un groupe de futurs éducateurs canins venus parfaire leur formation autour des remparts d’Obernai. Avec bonnes notes, friandises et autres réjouissances à la clé.

« Ce qui me plaît dans cette formation, c’est la bienveillance. Mes gamins je ne leur mets pas des claques. Et c’est pareil pour le chien ». Ainsi va la vie pour Thierry. Cet ancien commercial chez un célèbre équipementier sportif, entame une reconversion professionnelle pour devenir éducateur canin.

En situation réelle

L’éducation canine : une passion dévorante.   Photo DNA /David GEISS

Il envisage même d’ouvrir un centre de soins ayurvéda pour chiens. Au p’tit bonheur des canidés. « J’ai 50 ans et je me donne 3 ans pour tenter ma chance » ajoute le passionné.

À ses côtés, Emma et Céline qui elles aussi bouclent aujourd’hui leur module « éducation canine » dans le cadre de cette formation de 5 mois qui, si tout se passe bien, sera sanctionnée cet été par un diplôme. Et puis il y a surtout Romy le Berger australien, Raven le Malinois et Rebelle le Cane corso. De sympathiques et jeunes toutous accompagnés leurs maîtres respectifs. Charge à nos trois futurs éducateurs de guider ces binômes, en pleine ville, « en situation réelle » commente Nicolas Sergent, directeur de Vox animae, l’organisme qui dispense cette formation.

Le soleil est là, la passion est au rendez-vous. Mais l’exercice n’est pas simple pour autant. « Il faut se plonger dans la tête de l’animal, faire preuve de psychologie ». Aiiie… compliqué car Rebelle est visiblement en pleine adolescence. Et Raven et Romy n’hésitent pas à lui voler la vedette. Mais nos 3 chiens jouent formidablement le jeu car ils savent qu’après chaque exercice, ils ont le droit à une petite friandise. « On évite les méthodes coercitives. On préfère l’approche positive » poursuit Nicolas Sergent.

Le chien est tenu en laisse mais avec une certaine souplesse. Ce qui prime, c’est plutôt la politesse et le respect des personnes croisées. À pied, en poussette ou à vélo.

Une heure de balade

« Je veux un chien citoyen » s’emballe Thierry qui, comme Emma ou Céline, met tout en œuvre pour que le chien et l’humain fassent bon ménage.

Avec l’appât du gain : des friandises pour les canidés et, après une bonne heure de balade éducative, un apéro de fin de matinée bien mérité pour les éducateurs en herbe et autres maîtres de chien. Tout cela, bien sûr, en toute bienveillance.

Les chiens étaient à la fête en ce jour de fête des mères. Photo DNA/David GEISS

La génération Covid

Les animaux domestiques, eux aussi, ne sont pas sortis indemnes de la crise sanitaire. « Pendant cette période on a observé que les gens ont plus adopté que d’habitude et puis il y a plus d’achats de chiots » observe Nicolas Sergent, directeur de Vox Animae. Certes, mais encore faut-il rappeler que l’animal n’est pas un élément de décoration dans le salon. La petite promenade quotidienne du chien – une case toute trouvée sur les attestations de déplacement- ne suffit pas. La convergence tant recherchée entre « les motivations de l’homme et les besoins de l’animal » n’était guère au rendez-vous. Surtout que les éducateurs canins ont subi de plein fouet le confinement. Très peu d’interventions et les quelques conseils ou coaching dispensés par écrans interposés concernaient plutôt les chats. Bref « les chiens ont manqué de cadre » regrette Nicolas Sergent. Sans compter que le chacun chez soi a entraîné un déficit de « socialisation » chez nos jeunes cousins canins. Notre expert parle d’une « génération Covid ». Là aussi une génération sacrifiée.

David GEISS

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