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L’éducation canine en positif : on encourage aussi l’humain !

Par Nicolas

La formation actuelle de nos stagiaires en éducation canine se déroule en région parisienne, sur le terrain de Rebecca Rouleau – Hope Dogs.

En formation avec Vox Animae

Pumba réussissait avec aisance les exercices demandés par Julie, à la satisfaction de Sébastien, son propriétaire. La stagiaire a alors eu droit à ces questions : « faut-il se contenter de la performance d’un chien qui semble habitué à réaliser la marche avec et sans laisse, les positions, l’arrêt sur commande ? est-ce là le but de notre métier ? »

Apprécier que son chien obéisse, c’est bien, mais motiver ce binôme à prendre du plaisir ensemble, c’est mieux !

Au-delà de l’obéissance, la relation de confiance

La relation Humain-Animal que nous prônons repose sur le lien de confiance établi et sur le bonheur partagé. C’est évident à lire, beaucoup moins à intégrer dans sa pratique et à mettre en œuvre. Car tout le monde parle d' »éducation positive », mais peu en comprennent l’essence.

Nous éduquons nos chiens pour nous faciliter la vie, répondre aux nécessités sociétales, faire une activité en commun… Pour autant, si la relation humain-chien se résume à : j’ordonne, tu obéis, alors quel intérêt à le chien à nous côtoyer ?

Des écoles de pensée en éducation canine bien différentes

Exiger d’un autre individu qu’il exécute une demande sans qu’il y ait connivence s’apparente à du despotisme, les émotions et donc l’individu sont niés. Admirez par exemple ces chiens collés à la jambe de leur « maître » (ils se disent parfois « alpha », « dominant »…), sans la possibilité d’aller flairer, est-ce une vie digne et respectueuse ? plutôt une vie d’esclave sans aucune autonomie.

A l’autre extrémité des « méthodes » de certains éducateurs canins, il y a le laisser-faire, caractérisé par la permissivité et la passivité. Pourtant, il faut garder à l’esprit qu’en tant que propriétaire ou détenteur nous avons des devoirs, et ne pas s’y contraindre est parfaitement irresponsable. Le laisser courser les gens ou les autres chiens parce qu’on ne veut pas lui imposer une laisse (ou s’imposer à soi l’apprentissage de la marche avec une laisse) est répréhensible, nous avons l’obligation de maîtriser notre animal.

Travailler en prenant du plaisir

Quand on fait l’effort de comprendre les motivations de son chien, alors les exercices de marche en laisse, de positions ou de rappel peuvent être réalisés avec convivialité, dans le respect des émotions et capacités de l’animal. Pour y parvenir, il faut parfois revenir sur les fondamentaux comme s’amuser avec son chien, être complice : la joie est communicative et facteur de performance !

Afin d’aider Julie à encourager Sébastien, nous lui avons soumis un atout qui a parfaitement fonctionné : une friandise pour humains ! Car le « renforcement positif », c’est pour les clients aussi !

Après cette expérience, Sébastien a aussitôt envoyé un message à sa femme : « j’ai tellement bien travaillé que j’ai eu une récompense 🥇« 

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