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Pour que votre chien vous rende heureux

Par Laurence

 

Nombreux sont les propriétaires de chiens qui ont un petit défaut à reprocher à leur meilleur ami.

Désobéissant, fugueur, aboyeur, trop dissipé, pas assez gardien, voleur de nourriture, destructeur de pantoufles… nous avons tous un jour maugréé contre notre animal de compagnie.
Pourtant ce n’est pas forcément lui qui est à éduquer, ce serait même plutôt le contraire. Si le chien est comblé dans ses besoins, il n’y aucune raison qu’il manifeste des comportements non souhaités.
Dans le cas d’un animal qui n’accepte pas de coopérer avec nous, il est possible que ce soient nos méthodes qui soient inadaptées à son tempérament. Concernant celui qui fugue, les défouloirs et promenades en différents lieux suffiraient à eux seuls à inhiber ses velléités voyageuses. Nous pouvons prendre les problèmes les uns après les autres, et avec quelques efforts y trouver des solutions.

Recette miracle

Mieux encore que de gérer les complications une fois qu’elles sont apparues, il y a la possibilité de mettre en place des stratégies pour éviter qu’elles ne surviennent.
La recette miracle est simplissime : il suffit de répondre aux réalités de chaque animal pour limiter les probabilités de survenue d’un désagrément. L’espèce canine dans son ensemble nécessite des aménagements qui concernent tous ses représentants mais il ne faut pas oublier que chaque individu a des spécificités qui lui sont propres.
Il suffirait que nous les identifiions clairement et que nous y répondions et nous n’aurions possiblement aucune difficulté durant nos années de cohabitation. Un peu comme pour les humains : une hygiène de vie irréprochable et une alimentation optimale ne protègent pas de toutes les maladies possibles, mais favorisent tout de même une bonne santé le plus longtemps possible.

La désillusion

Force est de constater que la réalité est clairement incompatible avec notre utopie : aucun humain ne peut consacrer l’intégralité de son emploi du temps à son compagnon canin. Nos propres contraintes et limites nous en empêchent quand bien même nous serions disposés à tout sacrifier pour lui.

Limiter les ennuis

Afin de s’assurer qu’un minimum soit repli, je suggère de répertorier scrupuleusement les besoins qui sont prépondérants chez votre meilleur ami, car ce sont ceux qu’il faudra satisfaire en priorité. Si son envie principale consiste à arpenter les prés environnants sur plusieurs kilomètres tous les jours, il serait vain de lui offrir un formidable repas, car ce n’est pas sa préférence. S’il est adepte des siestes au soleil, oubliez les séances interminables de flairage d’une piste affectueusement tracée par vous certes, mais sans aucun attrait pour lui. Si les rencontres avec ses congénères le passionnent mais vous inquiètent, pour éviter de le laisser dans un désert social, il y a de plus en plus de structures professionnelles qui vous rassureront tout en lui proposant des moments d’ébats si importants pour lui. A chaque situation, son dénouement, il suffit de se renseigner aux bons endroits et de procéder de la bonne manière.
Le bonheur pour tous
Les exemples d’animaux qui ne sont pas comblés dans leurs aspirations prioritaires sont malheureusement légion. Pourtant il a été prouvé que la satisfaction des priorités individuelles amène un bien-être et diminue le stress, ce qui leur permet comme à chacun d’entre nous, de supporter les petites frustrations du quotidien et de nous rendre heureux grâce à leur inébranlable joie quotidienne. Faisons de notre mieux pour les combler, ils nous le rendront au centuple.

Laurence Bruder Sergent

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